July 6, 2008

4 juillet

Me voici encore en train d’écrire. Non pas que je m’ennuie, loin de là. C’était ironique. Et vous ne vous êtes aperçus de rien! Minables bestioles!

Un poème (genre! André Yelle serait fier de moi! HAH!)
(Estce étrange ou même impoli d’avoir des inside-joke avec que soi-même dans son propre blogue s’il l’on est conscient qu’il soit lu par d’autres?)
Une falaise (y’en a pas!)
Une montagne (non plus!)
Des bateaux (que ca, en fait!)
(Avez-vous remarqué la quantité de texte entre parenthèses? Incroyable, plus de 47% dudit poème est à date entre ces mystérieuses parenthèses! Mais la question est, ces lignes entrent-ils réellement dans la construction du poème? A vous de décider.)
(Réponse à la prochaine épisode!)
Je suis toute à fait exactement certaine que les shorts que je sport sont précisément de la même et également pareille couleur que le gelato au melon d’eau que vend, pour un euro la boule, le 3e marchand à gauche de ce genre sur la rue Grandviale lorsque vous vous dirigez au sud-sud-est les mardis après-midi pluvieux du mois d’Avril, mais seulement les années précédant les années bissextiles. (Vian, anyone?)

Il n’y a qu’une rue sur l’ile de Lido, longue de 12km, plus ou moins mais avec précision indubitable. J’ai un vélo, genre. Les vélos sont interdits sur les bateaux de transport publics. Que faire?

Mangez des figues, c’est la seule solution. En plus, c’est bon, en fait. J’en ai essayé des fraiches et ca ne goute pas du tout comme les (yuck!) FigNewtons, ce genre de biscuits à la texture toute à fait oubliable dans la gamme de textures mangeables du monde.

En parlant de couleurs, puisqu’elles sont le sujet principal de ce déblatérement. Je m’en fou! que déblatérement ne soit pas un mot selon l’omnipotent correcteur de Français de Microsoft Word, vous comprenez? Le sens est facilement extirpable de cette palabre qui n’a rien d’aléatoire ou d’illogique. En fait ce n’est que de la logique. Déblatérer. C’est un mot. Un verbe en fait, si je me souviens assez moyennement de ma grammaire du primaire primal. Donc verbe + ment = adverbe. (bizarre, on aurait pensé que ca aurait fait verbement, mais bon… il est un peu tard pour ca…) Alors, déblatérer + ment. Mais che schifo! Me ho sbagliato! (cherchez dans le dicco! C’est l’fun, hein, un blog interactif plurilingue?) En fait, c’est un noun. Quoi, encore sbagliato? Putaingue, c’est en anglish. C’est quoi encore noun en Français? Chose? Objet? Truc? Blah.

Donc, ce que je disais. Les couleurs. Je suis une couleur. Non pas vrai, ma peau est une couleur. Couleur peau, en fait. Ou po si vous êtes postmodernes. Allora (devinez, celui-là!) je suis couleur peau, c’est bien établie. Ma po est une nouvelle couleur par contre. Je ne suis pas habituée à être d’un ton aussi bas (Réb). Non, j’veux dire d’un ton aussi foncé. C’est strange pour moi. (Vous pouvez choisir de prononcer ce mot anglais avec une accent français, comme je l’entend dans ma tête (oui! J’entends des choses dans ma tête, ok? Shhhhh!) ou sinon vous pouvez switcher en Anglais pour une fraction de seconde et dire stray-in-je, pas de trouble!)

Ok, ok, ca va faire le niaisage, là, là. J’ai quelque chose à vous dire! (Niaisage : un autre mot pas dans le merveilleux répertoire de palabres de notre sympathique ami Microsoft Word, le Voltaire du 21e siècle.) Après quelques secondes de réfléchissement, d’étirements et de Yoga sur le sujet, je vous fais part d’une petite idée survenue dans ma tête : serait-il possible qu’avoir 2 langues maternelles pourrait en fait créer en ladite personne qu’une seule langue dans laquelle il existe tout simplement beaucoup plus de synonymes et de façons de dire les choses? Ridicule, I know. Mais imaginez que dans les différentes sphères d’activité de la personne elle se trouve à connaitre plus d’une langue dans certaines et plus de l’autre dans une autre. Qu’estce que je suis fatigante avec mes éternelles philosophaxiomes hypopotomiques sur la langue, les langues, le plurilinguisme et le bilinguisme et toute ces -iiiiiiiiiiiismes. (onomatopée fictif à émettre d’une façon à éliminer toutes ces pulsions vers le McDo en faisant un son guttural à la fin.)

Fin.

Du poeme je veux dire. Pas de mon déblatérement. Je pensais que c’était un peu difficile à dire étant donné la forme. Maintenant que c’est clair, mon déblatérement est fini.

Fin

P.S. Notez bien (N.B) l’usage répétitif de mon bébé-mot (Whoops! un autre inside! Quelle fin en loop!) déblatérement pour possiblement le faire pogner dans le langage courant. Déblatérement.