June 19, 2008

CIAO!!

Ok, je blog beaucoup. Faut le dire, j'ai le temps. Ca sera bien court: en gros. Je voulais tous vons annoncer que j'ai passee une journee "off" a la plage. MAGNIFIQUE. Cest le projet de tous les jours dorenavant. Adriatique = geniale comme mer!

17 juin : éclairs et tonnerre

Imaginez un champ. Non, un paysage de champs : de blé, de maïs, de vergers de pommes et de plants de vignes. Une route. Non, deux traces de roues, parallèles, en petite pierre. L’eau. Entre les champs, couverts de nénuphars, dans les petits ruisseaux mais aussi du ciel, de la pluie. Une pluie légère et rafraichissante. Un soleil néanmoins présent pour une température non loin de 20 peut-être. Moi qui cours. Qui cours tout le long. De village en village. Il n’y a rien qui m’arrête. Que mon iPod qui glisse de mes oreilles pour m’énerver et me faire ralentir. Musique : diverse. Des chiens dans des cours de villas, fenêtres fermés des précipitations inconvenants pour une apparence de maisons mortes. Mais elles sont en vies, couvertes de fleurs et de verdure, un verger, un potager, tout ce que vous voulez. Une vielle maison. Plein de canards dans les cours. L’éclair qui craque. Toujours je cours, le souffle est la.

Recipe from my summer in Italy

Gnocchi Romani

1l of whole milk

250g of semola a grano duro

3 eggs

Parmesan cheese (as much as possible)

Butter

Stracchino (if desired)

Bread crumbs

Salt

Start of course by preheating the oven. 180C. You boil the milk in a big pot with a little bit of salt, to the taste. When its boiling, add 250g of semoule au grains durs. Mix as soon as contact. They will cook for a bit and then take it off the fire. And then put 3 egg yellows, keep mixing. Add about 1/4c of butter and mix again. Then you can add cheese if you wish, parmesan evidently, but we also put some stracchino, like a liquidy mozzarella. Keep mixing!! Now that you have this, you can prepare a cookie sheet and cover it with papier parchemin. Then put the mixture on it and spread it to the thickness desired, but evenly, please. Now you sprinkle some parmesan on it and bake it for 20 minutes. Brava! Now you take it out, don’t turn off the oven yet! You must put some breadcrumbs and (of course) more parmesan on top and broil/grill it for 5-10 minutes. You know when you get that crispy-looking top… And then its all good. You take it out, wait a little bit and you cookie-cut them to rounds. Serve hot/warm with (what else) more cheese!

Ecco une journée typique a Casale

Comme toute bonne journée paisible, elle commence que véritablement lorsque je me réveille. Vers 9h30 ou 10h. Je sors de ma tanière, aller voir les gens. Mes 2 charges, surement en train de déjeuner avec l’un des parents. Je déjeune tranquille, en gardant les fillettes. L’une veut un film, la petite dormir, etc. Je me fais un espresso. Je mange des biscotti avec de la marmelade. Je m’amuse avec celle qui est debout pour une heure, peut-être dans le parc, peut-être n’importe quoi. Bientôt, c’est l’heure de diner pour le bébé. Pappa : bouillon de légumes + tapioca ou petites pates pour bébé+ légumes mâchés préparés à l’avance + un bol de viande (alterner jour à jour) + huile d’olive + parmesan. Prêt en 20 minutes, mais déjà qu’elle pleurniche pour me remplir le ventre. Elle mange comme une championne, malgré la vilaine de 2 ans qui tente de m’aider à la nourrir. Celle-ci est plutôt emmerdé par l’idée de rester à l’intérieur et s’amuse à t’emmerder, mais ca va. Le bébé, rassasiée et propre, passera une bonne demi-heure à essayer de marcher (ce qu’elle fait 100% de son temps debout). Ensuite, c’est le diner des autres humains. Aujourd’hui par exemple, pates penne avec pesto et huile d’olive. Hier c’était des gnocchi aux patates (oui, il existe d’autres types). Aussi possibles : salades mixtes aux olives et fromage ou couscous, etc. Ils sont très santé. Rendu là, il est surement 14h et théoriquement je ne « travaille » plus. Mais de toute façon, tous dans la maisonnée font faire la pizolino, sieste. Moi je fais ce que je veux de mon temps. Habituellement, soit je vais courir, ou peut-être lire. Je trouve de quoi à occuper mon temps. Je pratique peut-être mon chinois. J’écris peut-être mon blog. Habituellement on soupe vers 20 ou 21h. S’il fait beau je passerai du temps « en ville » à Casale, qui est minuscule. À la bibliothèque, ou il y a l’internet sur les ordis des années 80, sinon il y a le resto/bar du village ou je prends des cappuccino à 1€30. Plein de vieux hommes qui prennent du vin. C’est… ouais, bon. Moi, je lis. Sinon, je parle avec les parents et j’aide la soirée, même s’ils ne le demandent pas. Anyway, c’est assez tranquille. J’écrirai bientôt part 2 qui est ce qui se passe à Lido, l’ile dans Venise. C’est un peu plus excitant. Surtout, j’aime courir sur la plage! Et surtout, il y a la plage. Un point, c’est tout.

June 16, 2008

Ciao tutti!!!
Me voici (Ecco!) ici a Venise pour la premiere fois. Certainement pas la derniere. Je vis a Lido, une grande ile qui clos la lagune de Venise et qui est peuple d'Italiens en vacances, peu de touristes et surtout des familles. Pas de probleme.
Je suis presentement dans un cafe internet (24€ pour 5 heures), communicant pour la premiere fois dans comme une semaine. Mais j'ai ecrit dans mon blog sur mon laptop... j'ai besoin de trouver un moyen de transferer ces textes (couvrant Paris et Casale) a mon blog sans internet... Il y aura toujours moyen de moyenner. Et non, je ne les transcriverai pas, ni meme resumerai, je suis bien trop paresseuse pour ca, et de toute facon cest toujours mieux d'avoir le blog vrai car cest l'emotion du moment, pas une impression.
Anyway, je parle deja de la famille dans un de ces posts alors, ecco! je n'en parlerai pas ici car je meurs de faim!!Venise c'est genial! Je vous metterai un jours les photos, si je trouve un moyen pas cher de connecter mon ordi a l'internet!!!
Arivaderci!

First days in Casale sul Sile (9juin)

L’internaute confirmée que je suis, je n’ai pas d’internet ici. Je ne sais pas quoi faire pour pouvoir publier mon blog, et ce depuis Paris… je n’ai pas eu le temps de le faire. Je n’aime pas ca car je n’ai pas de façon de contacter mes gens. Mes parents, mes amis, a Lyon, a Montréal. Je déteste, était bien habituée à pouvoir contacter toujours les autres… Beurk. Je ne sais pas ce qui se passe, si quelqu’un a besoin de moi, si quelqu’un veut me contacter.

Mais c’est tout, le reste, è molto bene!! Je suis chez les Chiavon et comme je suis bien! Cette famille est vraiment géniale, et je suis en train d’apprendre l’italien. Et j’apprends bien, je crois, pour quelqu’un qui n’a jamais vraiment eu d’intérêt en cette langue. En gros, je comprends beaucoup, mais j’ai de la misère de m’exprimer, j’ai peur que ca sorte en espagnol… Mais je suis très contente et chanceuse que cette famille parle en anglais assez bien! La mama, Giovanna, un peu mieux que le papa, Claudio, mais bon ca va. Et on s’entend très bien. Comme des italiens ils sont assez bon vivant. Et je crois que je leur plait assez. Il sont extrêmement bienveillants envers moi, ils m’ont trouvé une biciclette et nous sommes tous à la rechercher d’un adaptateur pour mon ordi (car oui, la France et l’Italie ne s’entendent même pas pour ca, la différence est infime, juste assez pour faire chier!)

Vous auriez du voir le Bienvenu! que j’ai eu!! Claudio m’a fait appelé dans l’avion pour ne pas que j’aille à prendre le bus comme les autres, lui et 2 de ses amis sont venu me cueillir près de l’avion et après on est allé chercher mon sac, qu’il a porté… et on est rentré rencontrer Giovanna qui avait les deux ragazza dans les bras.

Giovanna est une maman très gentille qui a beaucoup voyagé et qui aime beaucoup parler en anglais et parler de voyages et de différences culturelles. C’est elle avec qui j’ai arrangé cet été d’échange. La raison pour laquelle elle avait non seulement le bébé de 9 mois dans les bras mais aussi la fillette de 2ans et demi est que celle-ci, le moment de me rencontrer venu, a sauté dans les bras de sa mère.

Olivia est véritablement un singe, elle est folle, têtue, enjouée, très intelligente et quelque chose à s’occuper, vraiment. Elle ne parle pas d’anglais comme ces parents; c’est pour ca que je suis ici. Et moi, je dois apprendre rapidement les mots comme « arrête », « attention », « viens ici », etc. même si ca ne sert à rien. Elle n’obéit jamais. Même pas à ses parents la plupart du temps. Je ne sais pas si c’est à cause de sa petite sœur, qui la rend jalouse et lui fait revenir à être un bébé (le biberon dans les bras et non plus seule, la sucette tout le temps, être dans les bras de maman, etc.) Mais bref, elle est vraiment dans ces « terrible twos ».

Sa petite sœur, ces parents l’appellent patata : patate. C’est bien juste. Elle n’a pas eu un moment d’hésitation à être dans mes bras. Un sur deux, ca pourrait être pire. Orsola, little bear, ou patate, aime manger, dormir et sourire. Elle n’est pas difficile. Je pense qu’on est un peu plus similaire, quoiqu’à son âge, j’étais surement plus comme sa grande sœur. Elle est dodue et tout le monde aime le lui dire. Elle est vraiment une enfant facile à 9 mois, quoi.

Tout au contraire de sa sœur…

Le papa est vraiment génial. Il aime ses filles presque autant que mon papa m’aime. Presque. Nous regardons présentement le premier match que joue l’Italie dans la coupe Euro2008. Je n’ai pas vraiment compris quel tournoi il s’agit, il me semble qu’il y en a plein!!! Il crie BEAUCOUP! Seul! C’est intense! MADONNA et MAMMA MIA! Et il applaudit, semblant oublier tout autour de lui pour ces moments. Je pense à tous les hommes en Italie et en Hollande qui écoutent ce match et j’estime que si on trouvait un moyen pour recueillir cet énergie dispersé, on pourrait bien faire fonctionner des usines de plus. Si on ne le recueil pas, cela pourrait en fait contribuer au réchauffement de la planète.

Je n’imagine pas que j’aurai beaucoup de choses à écrire car je ferai moins d’aventures que durant mon trippe à Lyon. Je ne sait pas si j’ai déjà fait mon deuil ou non mais bon, je n’y pense plus. Même en voyant les photos, des larmes ne viennent pas aux yeux. Paradis perdu et normalité vite retrouvé? Je ne sais pas. Mais bon, voila. Nous allons surement passer l’été à chiller sur la plage de Lido et à prendre des cafés sur Venise. Sans souci. Tranquille, quoi.
Bon, tout va très bien mais quand même, c’est difficile car je n’ai pas (encore) d’amis. Je lis beaucoup, ce qui me plait car j’ai beaucoup de choses à lire. Mais quand même, je m’ennuie. Vivre dans une famille ca me fait manquer la mienne. Et comme la France me manque… Mais à cette heure, c’est différent, j’aurais cru que ce serait Lyon qui me manque le plus, mes amis, ma liberté, etc. Mais c’est ma maison à Kirkland qui me manque. Je pense que c’est à cause de l’été. Ca me fait penser au chez moi. Mes parents, ma maman qui lit dans la cour arrière avec un verre d’eau au jus glacé. Lucie qui vient nous voir quelques fois. Mon papa, qui va devoir couper le gazon, d’habitude c’est moi qui le fait… Le chien, mon chat. Lesley and Sean and my kids. Mes vrais enfants, qui m’écoutent sans question et qui m’apprécient autant. Je devrais leur faire un vidéo bientôt! Et encourager Lesley dans sa marche pour le Cancer du Sein. Anyway, ca va aller je crois, mais c’est différent, et disons qu’en partie mon esprit est à Montréal, pour le Festival de Jazz, les heures de vélo, Annie, MC, conduire, etc. Toutes ces choses. Quels plaisirs à retrouver lorsque je rentrerai en Septembre. J’espère simplement pour un été indien! Et en attendant, je lis beaucoup!

Un vol a Venise (7juin)

Me voici donc, a mille millions de kilomètres de la terre. Et fait, non, surement pas mille millions, mais pour moi, quelle en est la différence vraiment? Bref… Je suis sur un vol easyJet. Il y a les soulons français, la stewardess de Glasgow, le beau attendant de l’air Florent, la vente de parfums éditions spéciale. Bref, tout, quoi?

Je vole vers une nouvelle vie, sans-domicile-fixe comme je suis. Une nouvelle famille, une nouvelle langue. J’ai confiance en mes capacités d’adaptation. Ce n’est pas dire que je n’ai aucune crainte, j’ai tant entendu d’histoires de défaite d’autres expériences au-pair, en Italie, en France, en Grande-Bretagne, qui n’ont pas bien fonctionnés. Si c’est le cas pour moi, je me cho vers l’autre mère-patrie : le Royaume Uni. Elle me passionne ces temps-ci. La Deuxième Guerre, Dunkirque/Dunkirk, Coldplay, Robbie Williams, la BBC, Jane Austen et Charles Dickens. Mais rien de pessimiste, tout ira bien, dans le meilleur des mondes. Si vous avez eu cette référence extratextuelle, félicitations. Et sachez que je suis allé voir Voltaire l’autre jour. Il va bien.

10 700m. Ils viennent de me l’annoncer. Nous volons sur Zurich et ils viennent (déjà!!) de nous remercier de voler avec eux. Les vols semblent si vite sur le continent européen, c’est intense. Une nord-américaine se sent sérieusement lésée… Un vol de moins de deux heures ne semble même pas valoir la peine. Mais bon.

Si j’écrivais un roman sur mes expériences outre-mer, il s’intitulerait surement « Recueil post-idéologique de philosophies éphémères et pensées furtives sur le tourisme au 21e siècle, le voyage et son rôle dans la société occidentale, la culture du nomadisme étudiant, l’identité culturelle et linguistique ». Mais ceci serait plutôt sur les pensées qui traversent ma tête, tentant de m’expliquer rationnellement mon dégout pour le tourisme à l’Américaine ainsi que mon attrait saisissant pour le voyage en même temps. Mais nous savons bien que le monde est bâti sur des contradictions, comme le dirait Léopold Pilote. Par ailleurs, si jamais j’écrivais plutôt un livre de voyage, basé sur les mêmes expériences, mais suivant un courant plutôt narratif et chronologique, vous seriez rendus à la partie dramatique du livre ou vous tournez la page, habitués par les 3 ou 4 lignes laissées vides à la fin de la page, vous attendant à un autre chapitre, mais êtes tout à fait surpris par une page blanche! Vous tournez encore, indignés par l’occurrence de cette interruption dans l’ Ordre Des Choses et ne trouvez que deux mots, en grand format, pour vous préparer à ce changement dans le déroulement, un peu comme les grandes enseignes ‘ACHTUNG!’ ou ‘ATTENZIONE’ qui font que, même si vous ne comprenez pas la langue, vous savez très bien que c’est important : PARTIE DEUX.

En effet, cette Partie Deux viens un peu à l’abrupte, comme elle le fait quelques fois dans la littérature. D’ailleurs, vous ne savez pas ce qui vous attend lors du redémarrage, car l’affaire est tout à fait stoppé! Peut-être s’y est-il passé 5 ans, comme entre la 1e et la 2e partie de A Tale of Two Cities, de Dickens. Je ne sais pas ce qui m’attend après cette charniere. Je ne sais pas non plus ce qui m’attend à l’aéroport Marco Polo. [Mais j’aimerais bien lire les Récits de Voyage de Marco Polo.]

Paris : qu’un grand Lyon?

En une trentaine d’heures depuis mon arrivée à Paris et j’ai déjà fait/vu/accompli plus de choses que des touristes américains auraient fait en une semaine. Je suis bien une personne intense. Le tout ou rien, l’efficacité et l’utilisation consciencieuse d’argent et de choses. Acheter une bouteille d’eau a 4€ c’est du genre a me lever le cœur, vous comprenez? Alors, ce que j’ai fait a Paris pour mon séjour de 3 jours :

Mercredi soir, arrivée à l’hôtel vers 21h00, j’ai marché une heure, arrêtant pour un kebab, pour rencontrer Jeremy et quelques potes au Café de l’Industrie, cartier de la Bastille, vers 23h pour un bail. Rentrée pas trop tard, c’était vraiment bon de voir Jeremy! J’espère qu’on pourra garder contact! Et puis bon, c’était une bonne façon de commencer un séjour à Paris!
Jeudi : me suis levée tôt, 8h. Déjeuner et emails à l’hôtel. Partie après un briefing d’itinéraire. Boul. des Italiens jusqu’à l’Opéra, trouvé le théâtre du Mogador ou est le point de rencontre avec les parents a 19h30. La Fayette, Printemps, etc. J’ai monté La Fayette jusqu’à la gare du Nord, m’arrêtant pour manger une quiche dans un parc. J’ai pris le métro pour la Madeleine pour aller a à l’exposition des guerriers de Xi’an dans la Pinacothèque. C’est a en halluciner de les voir ici, ca fait des années que j’en entent parler. Ensuite : traversée de la Place de la Concorde et ensuite de la Seine. Mais j’ai du la retraverser au prochain pont à la vue du Grand Palais! Quelle « Crystal Palace » directement à Paris! J’ai du le voir! 2€ OK! C’était vide mais ca m’a coupé le souffle pour quelques instants! Pont Alexandre III : également splendide. Me suis retrouvée directement ou je voulais : devant l’Hôtel des Invalides. Je devais aller voir le tombeau de Napoléon ainsi que l’exposition sur les 2 Guerres! C’était horrifiant de voir tout ca en vrai! J’étais vraiment affectée. Et Putain, ce Napoléon! Incroyable la façon dont il a été enterré et honoré. Ensuite, j’ai marché à St-Germain des Prés, lieu des fameux cafés : des Deux Magots et café Flore. J’ai opté pour les Deux Magots, pour des raisons trouvables dans mon bouquin pour l’occasion : Paris to the Moon par Adam Gopnik. C.O. Dan Loutfi. C’est, d’ailleurs, cet ouvrage qui m’a inspiré à m’y rendre. Après un café plus cher qu’une journée de bouffe à Lyon, j’ai continué à aller vers le sud. Direction : Jardin de Luxembourg, toujours inspiré par les lieux dont parle Gopnik. En m’y rendant : un marché d’antiquités. Magnifique le parc! Je n’y avait pas trop de temps mais j’ai fait de mon mieux. J’ai rencontré un couple brésilien. Et la fontaine de >>>. Bref, ensuite j’ai continué vers le Panthéon rendre hommage à un de mes auteurs préférés, Marie-François d’Arouet, alias Voltaire. Aussi présents : Antoine de St-Exupéry, Alexandre Dumas, Emile Zola, Victor Hugo, Jean-Jacques Rousseau, Jean Jaurès, et bien d’autres. C’était ma première fois dans un crypte je pense. Bref, ca va. Ensuite, j’ai eu l’ambition de rentrer dans le Musée d’Orsay simplement car c’était gratuit pour les 18-25 pour la soirée. (Demain ca sera le Louvre). Sinon ca ne m’aurait jamais vraiment tenté… Ensuite j’ai du passé par le Louvre tout en courant pour ne pas être en retard pour le rendez-vous de la soirée. Au programme : le Roi Lion en Broadway! J’en ai pleuré!! C’était tellement bon! Holy shit! J’adorerais être dans une troupe de comédie musicale! WOW! Après : sushi, bain et vidage d’ordinateur pour Venise. Bye-bye les photos… sont sur internet.

Alors, le verdict? Auparavant, j’ai dit que je n’aimais pas Paris. Mais souvent on n’aime pas quelque chose par pure envie, ou par incompréhension. Voila, je crois. J’aime toujours plus Barcelone en tant que grande ville européenne architecturale. Mais l’affaire c’est que Paris, c’est Paris. Qu’on l’aime ou qu’on l’haïsse… Elle est géante, elle vous intimide. Ce qui est arrivée cette fois-ci est que je l’explore a mon rythme et selon mes priorités et ca fait que je ne suis plus intimidée. Cette grande ville, elle est quand même domptable.

C’est-a-dire que je vais toujours préférer Lyon en tant que ville française simplement à cause du vécu que j’y ai. Les recoins, l’appartenance. Mon épicier, mon université. Mais ce que je dis est que Paris n’est plus une destination inconnue. Les deux premières fois elle m’avait emportée avec elle dans un tourbillon, me faisant perdre mes repères et mes idées. Mais cette fois-ci j'ai pu diriger mol lot de ce tourbillion.

June 1, 2008

Epinal. Donc pas Lyon. Plus jamais Lyon...

Je pleure deja. Meme pas 12 heures apres que je quitte 3 des plus grands amours de ma vie: Louise, Katie et Lyon. Je suis a Epinal. Avec mes parents et Evelyne et Yves. Ma prestation ici est comme une tomate pourrite dans un bruscetta.

Nous etions si satures de nous memes a cause de l'absurdite de la situation de deplacement dans laquelle nous vivions tous.

Comment continuer la vie? J'ai des decisions a prendre en ce qui concerne comment "dealer" avec mes emotions.

L'hyper-communication est-elle une bonne chose? Comment continuer des relations aussi intenses par internet? Les premieres tentatives ne me font que pleurer de plus belle, bien sure. C'est a ce demander s'il ne serai pas juste mieux d'arreter et d'arracher le diachilon d'un seul coup.

Paulo:
tu me manques deja
cest trist regarder pour la fenetre e savoir que tu ne peux pas etre la


Robert:
tu restes dan mon coeur
et on vas parler sur msn


Katie: it's weird being here without you guys... I have no doors to knock on when I feel lonely!
trying to get used to it

^emilie anne^: I feel really weird we all left on the same day. I'm so sorry. Its horribly traumatising. As is leaving you all behind. It's crazy. But I didn't die...
Katie: so no 'ta gueule incidents' then?
^emilie anne^: no, lol, but omg, Im so scared of how much Ill be sad. in Venice, trying to get used to a new lifestyle. Lyon is home to me
Katie: yea, it's amazing how much it feels like home. but I think it's the people that make the home. you'll have new people. to be your home.
^emilie anne^: Im just wondering if this can be like my breakup and I can just keep ignoring the sadness, keep reading and listening to podcasts and just keep living. or if I need to properly deal with all this to like... move on and stuff. if I decide to just give in and cry and cry... will it be worth it? will I feel better after?
Katie says: I think so, I think it's generally not a good idea to suppress bad feelings
but it's a personal thing. everyone has a different way of dealing with sadness and loss
so do what feels right for you. but I think if you feel like crying, don't stop yourself cause your scared of going through the pain, because that way you can get it out of your system
^emilie anne^: not just of crying cause im crying now but of dealing with everything, like... thinking about it all and remembering
Katie says: hmm I'm not sure about that... it's so painful to relive it all knowing that it's over... today I could not stop thinking about every moment with -man
it was ridiculous and driving me crazy. but I feel like I'm gaining perspective on it now... so maybe that's what you have to do by thinking about it. besides it's probably a good way to solidify the happy memories in your mind right?


Ze: emotions. definitely better to let it out.. talk about it to people who've been thru he same thing. you'l comfort eachother. it'll just make you unhappy and biter if you don't, and it all comes out at some point. But when you deal with it make sure you stay positive, focus on the good times you've had as opposed to being sad that it's over. and say to yourself that if you've had a great time here, there's no reason why you can't have more great times in the future in other places, we've got our whole lives still ahead of us and that's exciting. plenty more adventures and experiences to come. that's definitely not to say that you shouldn't keep yourself occupied with reading and activities and stuff to take your mind off of things!! cos you definitely should as well! I mean don't spend all your time reminiscing about lyon and feeling sad and stuff, but you should definitely deal with your emotions, look at the bright sides, the big picture and then move on.

Louise: well to me - it's hard to explain.
it's like....you know with power outlets, how you can add a bar of 5 so there's more appliances?? I feel like I was one of those, and with you i could supply a whole house with a computer, a stereo, a blender, a toaster, a fridge....and now i'm just like....only one power outlet. and i miss all the activity and possibility!


Ok, c'est assez de ca...

Je n'ai pas attent mon "party-induced-coma". Take a look at "Come undone" by Robbie Williams. Its how I felt sometimes during the whole "party 'till I die" thing.

Je me trouve brave de deja pouvoir ecrire ceci, dans le fond c'est que je sais que je ne pourrai sortir mes emotions qu'en les exprimant d'une facon ou d'une autre.

Les choses qui vont le plus me manquer de Lyon sont (ceci risque de faire trop mal pour pouvoir l'ecrire).
Tout. Voila, quoi. Tout. Le funiculaire. Mes amis. Vieux-Lyon. L'absurdite de la facon dont marche la France. Katie. Cobble-stones. Batiment K. Louise. Les soupers collectifs. Alexis. Lani. Jo.

I am crying. and this whole week will be really hard before I can be motivated or happy again
Lyon was home to me.
everyone there was home to me


Katie-pie: I reckon I love you